3.
Je revenais vers Damon.- Désolé.
- Il n’y a pas de quoi. Ce n’est rien. La même chose pour la Demoiselle ! lança-t-il au serveur. Vous vouliez qu’on apprenne à ce connaitre hier soir, toujours d’accore ? me demanda-t-il.
- Oui. Vous êtes sur qu’on ne sait jamais vu ? J’ai vraiment l’impression qu’on se connait. Ou que je vous est déjà vu quelque part.
Il fit une tête bizarre mais je ne m’attardais pas plus dessus.
- Avant-hier soir, jamais.
- Bon, ba je dois confondre. Alors, qui commence ?
- Je me lance. Je m’appel Damon Salvatore, mais cela vous e saviez déjà, j’ai vingt quatre ans, je suis né en Louisiane.
- En Louisiane ? L’Amérique ?
- Oui.
- Vous venez faire quoi ici ?
- Changer d’air.
- Ah, dac’. Mais comment ça ce fait que vous parliez si bien le français ?
- Ça fait assez longtemps que je suis ici en fait. Et j’ai fait de longues études.
- Ah, d’accore. Bien, moi, même avec de longues études, je suis, toujours aussi nul en anglais et j’y comprendrais toujours rien.
- Je pourrais vous donner des cours ?
- Je ne pense pas que ça va fonctionner, mais pourquoi pas.
Il sourit.
- Je suis arrivé ici à peu près quand j’avais dix-sept ans. Je suis propriétaire de trois discothèques et directeur de deux d’entre elles.
- Ça, je le savais déjà. Et du côté famille ?
- Mes parents son mort quand j’étais jeune.
- Ha merde ! Vraiment désolée !
- Ce n’est pas de votre faute.
Apparemment, je l’avais dis comme si c’étais moi qui les avais tués, malgré que j’avais fait un effort surhumain pour ne pas éclater de rire.
Et oui je sais, c’est cruel. Mais voyez-vous quand une personne meurt, ça me fait ni chaud ni froid. Tout ce que ça me fait c’est que j’éclate de rire. Pas un rire nerveux comme peuvent le penser certains, non vraiment, je ris. Ou alors je n’ai aucune réaction. Même si c’est de la famille de mes amies. J’en viens à me demander quelle réaction j’aurais quand un membre de ma famille va décéder.
Pour ne pas rester sur ce sujet, non que ça me dérange, je changeais.
- Votre couleur préféré ?
- Noir et rouge.
- Ça ne m’étonne pas.
Il me regardait l’air de dire : « continuez »
- Vous êtes habillé de noir de la tête au pied, donc cela m’a parus logique. Même que tout le monde n’est pas comme ça.
- En effet.
- Elle est énorme votre bague.
- C’est un bijou de famille. Je ne la quitte jamais.
- Ha.
- Et vous ?
- Moi… Que dire ? Merci, dis-je au serveur qui venait seulement de m’apporter ma boisson.
- Je payerai plus tard, lui dit Damon.
- Vous ne croyez pas que j’ai assez bus hier soir ?
- Ce n’est pas de l’alcool.
- Si vous le dites, dis-je en buvant une gorgée. C’est quoi ?
- Cocktail fruits exotiques.
- J’adore !
- Merci.
- Pourquoi ? Ca vient de vous ?
- Oui.
- Je suis déjà allée dans un endroit où rien ne vous appartient ?
- Oui. Votre appartement.
Nous pouffâmes de rire et je sentis la bonne humeur m’envahir et mon stress disparaître.
Nous pouffâmes de rire et je sentis la bonne humeur m’envahir et mon stress disparaître.
- Bon donc j’y vais, repris-je, alors : ça fait quatre mois que je suis partis de chez mon père ma mère je ne lui parle plus depuis que j’ai onze ans et demi.
- Pourquoi ?
- Je n’ai pas vraiment envie d’en parler. Si ça ne vous dérange pas.
- Il n’y a pas de mal.
Je lui souris bêtement sans même savoir pourquoi. Peut-être son attitude envers moi.
- J’ai deux sœurs : une garce – désolé pour le mot, mais là, je suis polie. Et ma grande sœur, elle, elle est… ba, elle quoi ! Elle s’appelle Gwénaëlle et l’autre c’est Edwige.
- Harry Potter ?
J’eu un petit rire.
- Non, sans le « h ». Sinon j’ai dix-sept ans, toujours célibataire. Et bientôt dix huit. Ans. Dans quatre mois.
- Pourquoi dites vous que votre sœur est une garce ?
- Edwige ? Ça se voit que vous ne l’avez jamais rencontré.
- A ce point ?
- Oui. Vous voulez vraiment que je vous explique ?
- Je vous écoute.
- Elle se prend pour le centre du monde. Croit tout posséder. Chiale pour rien. C’est une… non rien. Pique des caprices pour que dalle, insulte tout le monde, ce croit sur le pied d’estrade, etc. Bref, vous n’avez pas besoin de plus pour comprendre ? C’est surtout que je n’avais pas vraiment envie d’en parler non plus.
- Je comprends.
J’avais l’impression de l’avoir blessé.
- Désolé, je ne doit pas être remise de ma soirée, je suis un peu à cran dans ces cas là sur certains sujets.
- Je comprends.
- Pourtant, il n’y a rien à comprendre.
- Vous en faites pas.
- Bon, ba je reprends alors. J’aime le maquillage, les fringue –j’en ai au moins tente mille tenues. Et surtout, j’adore les chaussures, en particulier les chaussures à talons hauts. Si je le pouvais, je dévaliserais toutes les boutiques de shoes.
- J’avais bien cru pouvoir remarquer que vous aimez les talons hauts. Vous devez en avoir beaucoup ?
- Un bon nombre oui. Bon, quoi d’autre sinon ? Ma meilleure amie c’est Jessica. Ma couleur préféré c’est le noir, noir corbeau, noir pur. Après ce place le rouge, rouge sang, rouge flash et en même temps fluide. Vous voyez à peu près ?
- Oui.
- Et en seconde deuxième position, le bleu, bleu lapis-lazuli, bleu azur, bleu comme la nuit, bleu comme vos yeux, comme les miens.
- Très magnifique en passant.
- Merci, dit en rougissant. Les vôtres aussi sont magnifique.
- Merci.
- En fait le noir n’est pas vraiment une couleur ? On m’a toujours dit que c’était l’absence de couleur et le blanc toutes mélangées. Et personnellement je n’ai jamais réussi à faire du blanc avec toutes les couleurs mélangées. Mais si le noir n’est pas une couleur, c’est quoi alors ? Parce qu’à l’absence de couleur, je n’y crois pas trop. C’est bien quelque chose, ce n’est pas du… rien, on y voit bien, ce n’est pas… de l’air par exemple. Donc pourquoi dit-on que ce n’est pas une couleur ?
Il me regardait d’un air… indescriptible. Un mélange de « rien y comprendre », un air interloqué et en même temps, une touche de… je ne sais pas. Vraiment indescriptible.
- Je dois vous embêter avec toutes mes questions ? Mais je me les toujours posé et on m’a toujours répondu la même chose : « ce n’est pas une couleur mais l’absence de couleur ». Alors je me suis dis que vous saviez peut-être.
- Non vous ne m’embêtez pas du tout. Et pour répondre à votre question, je n’en ai pas la moindre idée.
- Tan pi. Ha oui, j’adore les belles bagnoles aussi.
- De quel genre ?
- Voitures de sport, rallye, Lamborghini, Ferrari, les voitures qui ont de belle courbes, une silhouette raffinée, tout ce qui est très bien ciselé, sophistiqué, les plus chères et surtout les voitures très rapides. J’aime bien les américaine aussi. Vous avez quoi comme voiture ?
- Américaine.
- Ha ba pas étonnant, je me serrais doutée. Vous me la montrerez ?
- Si vous voulez.
Cela faisait plus de deux heures que nous discutions de tout et n’importe quoi en plein cagnard et mes yeux commençaient vraiment à me chauffer malgré mes lunettes de soleil.
- Excusez moi, l’interrompis-je en pleine phrase, mais est ce qu’on pourrait aller à l’ombre ou à l’intérieur s’il fait frais. J’ai vraiment un mal de chien aux yeux et j’ai aussi très chaud, mais ça, c’est moins grave.
- Bien sur. Je pense qu’il serait plus judicieux d’aller à l’intérieur, il fait frais.
Damon se leva, prit sa veste et la mis sur son bras gauche puis de l’autre me tendis la main fidèle à lui même. Il me regarda, je regardais sa main puis relevais la tête vers les lunettes qui cachaient ses beaux yeux. Je ramassais mon sac et lui pris la main qu’il me tendait avec un grand sourire et rouge comme une tomate.
- Si ma Demoiselle veut bien me suivre.
Je le suivis donc dans le bar qui était bien plus spacieux que je ne l’aurais crus. Sa fraicheur me fit néanmoins un bien fou. Il m’emmena à l’intérieur dans un endroit plutôt… intime, si je peux dire. La pièce était assez sombre et lumineuse à la fois. Elle n’était éclairée que par des petites lampes accrochées aux murs étalées un peu de partout. Les tables étaient petites et carrées collées contre les murs, noires ; où de petits bancs cuivrés rouge étaient installé autours sur deux côtés. Sur celles-ci étaient entreposé de petites bougies blanches. Il y avait très peu de monde, si ce n’est pour ne pas dire personne. Damon m’invita à une table et alla commander quelque chose à boire. Quand il revint avec les deux verres, il me donna le mien, s’assis et enleva ses lunettes, puis me contempla.
- Je n’ai pas vraiment envie d’en parler. Si ça ne vous dérange pas.
- Il n’y a pas de mal.
Je lui souris bêtement sans même savoir pourquoi. Peut-être son attitude envers moi.
- J’ai deux sœurs : une garce – désolé pour le mot, mais là, je suis polie. Et ma grande sœur, elle, elle est… ba, elle quoi ! Elle s’appelle Gwénaëlle et l’autre c’est Edwige.
J’eu un petit rire.
- Non, sans le « h ». Sinon j’ai dix-sept ans, toujours célibataire. Et bientôt dix huit. Ans. Dans quatre mois.
- Pourquoi dites vous que votre sœur est une garce ?
- Edwige ? Ça se voit que vous ne l’avez jamais rencontré.
- A ce point ?
- Oui. Vous voulez vraiment que je vous explique ?
- Je vous écoute.
- Elle se prend pour le centre du monde. Croit tout posséder. Chiale pour rien. C’est une… non rien. Pique des caprices pour que dalle, insulte tout le monde, ce croit sur le pied d’estrade, etc. Bref, vous n’avez pas besoin de plus pour comprendre ? C’est surtout que je n’avais pas vraiment envie d’en parler non plus.
- Je comprends.
J’avais l’impression de l’avoir blessé.
- Désolé, je ne doit pas être remise de ma soirée, je suis un peu à cran dans ces cas là sur certains sujets.
- Je comprends.
- Pourtant, il n’y a rien à comprendre.
- Vous en faites pas.
- Bon, ba je reprends alors. J’aime le maquillage, les fringue –j’en ai au moins tente mille tenues. Et surtout, j’adore les chaussures, en particulier les chaussures à talons hauts. Si je le pouvais, je dévaliserais toutes les boutiques de shoes.
- J’avais bien cru pouvoir remarquer que vous aimez les talons hauts. Vous devez en avoir beaucoup ?
- Un bon nombre oui. Bon, quoi d’autre sinon ? Ma meilleure amie c’est Jessica. Ma couleur préféré c’est le noir, noir corbeau, noir pur. Après ce place le rouge, rouge sang, rouge flash et en même temps fluide. Vous voyez à peu près ?
- Oui.
- Et en seconde deuxième position, le bleu, bleu lapis-lazuli, bleu azur, bleu comme la nuit, bleu comme vos yeux, comme les miens.
- Très magnifique en passant.
- Merci, dit en rougissant. Les vôtres aussi sont magnifique.
- Merci.
- En fait le noir n’est pas vraiment une couleur ? On m’a toujours dit que c’était l’absence de couleur et le blanc toutes mélangées. Et personnellement je n’ai jamais réussi à faire du blanc avec toutes les couleurs mélangées. Mais si le noir n’est pas une couleur, c’est quoi alors ? Parce qu’à l’absence de couleur, je n’y crois pas trop. C’est bien quelque chose, ce n’est pas du… rien, on y voit bien, ce n’est pas… de l’air par exemple. Donc pourquoi dit-on que ce n’est pas une couleur ?
Il me regardait d’un air… indescriptible. Un mélange de « rien y comprendre », un air interloqué et en même temps, une touche de… je ne sais pas. Vraiment indescriptible.
- Je dois vous embêter avec toutes mes questions ? Mais je me les toujours posé et on m’a toujours répondu la même chose : « ce n’est pas une couleur mais l’absence de couleur ». Alors je me suis dis que vous saviez peut-être.
- Non vous ne m’embêtez pas du tout. Et pour répondre à votre question, je n’en ai pas la moindre idée.
- Tan pi. Ha oui, j’adore les belles bagnoles aussi.
- De quel genre ?
- Voitures de sport, rallye, Lamborghini, Ferrari, les voitures qui ont de belle courbes, une silhouette raffinée, tout ce qui est très bien ciselé, sophistiqué, les plus chères et surtout les voitures très rapides. J’aime bien les américaine aussi. Vous avez quoi comme voiture ?
- Américaine.
- Ha ba pas étonnant, je me serrais doutée. Vous me la montrerez ?
- Si vous voulez.
Cela faisait plus de deux heures que nous discutions de tout et n’importe quoi en plein cagnard et mes yeux commençaient vraiment à me chauffer malgré mes lunettes de soleil.
- Excusez moi, l’interrompis-je en pleine phrase, mais est ce qu’on pourrait aller à l’ombre ou à l’intérieur s’il fait frais. J’ai vraiment un mal de chien aux yeux et j’ai aussi très chaud, mais ça, c’est moins grave.
- Bien sur. Je pense qu’il serait plus judicieux d’aller à l’intérieur, il fait frais.
Damon se leva, prit sa veste et la mis sur son bras gauche puis de l’autre me tendis la main fidèle à lui même. Il me regarda, je regardais sa main puis relevais la tête vers les lunettes qui cachaient ses beaux yeux. Je ramassais mon sac et lui pris la main qu’il me tendait avec un grand sourire et rouge comme une tomate.
- Si ma Demoiselle veut bien me suivre.
Je le suivis donc dans le bar qui était bien plus spacieux que je ne l’aurais crus. Sa fraicheur me fit néanmoins un bien fou. Il m’emmena à l’intérieur dans un endroit plutôt… intime, si je peux dire. La pièce était assez sombre et lumineuse à la fois. Elle n’était éclairée que par des petites lampes accrochées aux murs étalées un peu de partout. Les tables étaient petites et carrées collées contre les murs, noires ; où de petits bancs cuivrés rouge étaient installé autours sur deux côtés. Sur celles-ci étaient entreposé de petites bougies blanches. Il y avait très peu de monde, si ce n’est pour ne pas dire personne. Damon m’invita à une table et alla commander quelque chose à boire. Quand il revint avec les deux verres, il me donna le mien, s’assis et enleva ses lunettes, puis me contempla.
Au bout de
deux minutes environ, je remarquais que je n’avais toujours pas quitté mes
lunettes. Je les retirais donc.
Et ne
tenant plus à ce silence j’engageais la conversation. Certes, d’une manière
inattendue, mais quand même.
- C’est très gênant.
- De vous regarder ?
- Le truc, c’est que vous ne me lâchez
pas du regard et…
- Vous n’aimez pas.
- En gros oui. Pas vraiment, c’est
surtout que c’est gênant, zarbie. Je ne sais pas comment vous expliquer, mais
voilà quoi.
- Sa va mieux vos yeux ?
changea-t-il de sujet.
- Bof, pas vraiment encore, mais peu,
vraiment beaucoup. Désolé ce n’est pas bien français ce que je dis, mais j’ai
des expressions à moi, faut pas se poser de question.
- Si, si, je comprends. Vos yeux sont
fragiles. Avez-vous souvent mal comme ça ?
- Heu… ouais. J’ai mal quand il y a du
soleil, mais d’une certaine façon. Après quand on allume des lumières sans
prévenir et que je suis là, ou même quand on me prévient j’ai mal. Ou alors
quand j’étais dans le noir. Ou même dans ce que mon père appel du noir.
- C'est-à-dire ?
- Comment vous dire cela ? Par
exemple, quand il pleut et qu’il n’y a pas un brin de soleil, et que le ciel
est noir de nuages, et bien vous voyez il ferait jour comme aujourd'hui, bien
pour lui on n’y voit rien (quand on est à l’intérieur). Ou alors il fait
sombre, c’est du n’importe quoi !
- A ce point ?
- Absolument. Voir ci ce n’est pas pire.
Bon, peut-être que j’ai un peu exagérée sur le « il ferait jour comme
aujourd'hui » mais bon. Quoique pour moi il n’y a pas vraiment de
différence. Mais pour le reste de monde… Bref, sinon quand je regarde trop
longtemps un écran, mais là ce n’est pas pareil, mes yeux me pique et me
brûlent et ils pleurent tout seul. Ce qui j’avoue est très chiant.
- Je me doute.
- Bref, en somme, j’ai horreur de la
lumière, je pourrais vivre la nuit sa m’arrangerais bien. Au fait, à combien de
temps sommes nous de la discothèque ?
- Cinq minutes à peu près.
- Vous pourrez me dire quand il sera dix
neuf heure moins vingt cinq s’il vous plait ? Si je ne part pas avant.
- Bien sur.
- Je dois rejoindre Jesse. Sa voiture
est toujours là-bas ?
- Oui.
- Ah ba non je suis bête !
- Pourquoi ?
- C’est que j’allais vous demander de me
ramener pour que je puisse la ramener,
mais je n’ai pas le permis. Tan pi, je prendrais un taxi et elle ira la
chercher plus tard.
- Puis-je vous proposer de vous
ramener ?
- Non merci. Vous avez déjà beaucoup
fait, je ne vais pas en plus vous laisser bouffer de l’essence pour rien. Je ne
voudrais pas non plus abuser.
- C’est avec plaisir.
- Non, vraiment…
- J’insiste !
- Je verrais l’heure venue.
Et l’heure arriva sans même que je ne
m’en aperçoive.
- Il est l’heure.
- Déjà ? Heu… Est-ce que votre
proposition tiendrait toujours ?
- Evidemment.
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